Les Vosges dévoilent leur sensibilité dans Druidéesse
Quand on parle des Vosges vous pensez à quoi ? A la montagne ? A des sapins ? Une classe de neige ? A des gens un peu rustres ? Vous n’avez pas tout à fait tord. Mais les Vosges ce sont bien plus que ça. Ce sont aussi des traditions, une nature sauvage et magique, pleine d’énergies. Et des habitants amoureux de leur terre et soucieux de sa préservation. Une authenticité retranscrite avec naturel par Marie et Olivier Cochard, dans le dernier numéro de Druidéesse.
« Les Vosges, c’est d’abord une rencontre avec Gabrielle et William, sur un salon, à Paris. Un couple charmant qui vendait des tisanes, des hydrolats, des baumes et une huile essentielle« . Tout est parti de là. D’une odeur particulière. Celle du sapin pectiné. Marie leur parle du Canada, sujet du dernier magazine qu’Olivier et elle publient deux fois par an. Le couple fait un parallèle avec les Vosges, leur « petit canada », photos à l’appui et invite leurs voisins de salon à venir y séjourner quelques jours.
Les mois passent et Marie reçoit une invitation à ouvrir le festival du féminin programmé au Tholy, dans les Vosges. Coïncidence ou pas, l’occasion était toute trouvée. La magie des rencontres que Marie et Olivier feront cet automne-là dans les Vosges achèveront de les convaincre de consacrer leur prochain numéro au département. « Nous avons découvert des habitants profondément ancrés dans leur territoire, amoureux de cette terre et de l’histoire des lieux. Des hommes et des femmes authentiques, sensibles, doux comme le relief des vallons.« Des personnalités précisément dans l’esprit de Druidéesse.
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Signe(s) distinctif d’audace : éditer un magazine dédié à la nature, au sacré, à la vie
Un chiffre : 9 (carré de 3), chiffre divin
Un mot : ÉMERVEILLEMENT (l’usage des capitales est d’importance).
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Si la nature avait un porte-parole,
il s’appellerait Druidéesse
Plus qu’un magazine, Druidéesse est un guide, un objet à part dans le monde de la revue puisqu’il ne parait que 2 fois par an, aux équinoxes. Sa vocation n’est pas de promouvoir un produit ou un secteur, mais de partager, transmettre les expériences, richesses cueillies ici et là par leurs auteurs. Comme des passeurs, ils créent, avec Druidéesse, « des liens entre deux mondes, entre les gens coupés de la nature et ceux qui y sont très attachés. »
« Nos lieux nous façonnent. » Nicolas Castano, photographe
« A un moment de ma vie, j’ai ressenti le besoin, à mon tour, de partager cette culture transmise par nos aînés. Les méthodes de conversation, les manières de se soigner naturellement, s’alimenter… Nos ancêtres vivaient en harmonie avec la nature. Ils avaient compris que c’était bon pour eux. Simplement ».
Par l’intermédiaire de Druidéesse, Marie transmet les recettes qu’elle a glanées ici et là. Car elle en est convaincue, la nature a un pouvoir insoupçonné. Celui de nous nourrir, de nous guérir, de nous enrichir spirituellement, de nous renforcer. Encore plus à certaines saisons charnières, appelées « Equinoxes ». Mais si nos grands-parents vivaient en harmonie avec cette nature, une majorité l’a peu à peu oubliée. Pour renouer ce lien, Marie et Olivier sillonnent les territoires, retranscrivant leurs découvertes dans Druidéesse.
Les Vosges, un terreau fertile de légendes et de savoirs
Et ce qu’ils ont trouvé dans les Vosges, a dépassé leurs attentes. « En plus de l’eau, de la forêt, du minéral, nous avons découvert un territoire parfois mystique, regorgeant de légendes, avec une présence celte très forte et des hommes sensibles, ouverts à leur côté féminin, à leur créativité. Ils ont une approche très douce de la nature », confie Marie, touchée par la confiance que lui a accordée Lilian, co-créateur de La Figue dans le Poirier en lui avouant que son projet de jardin lui était apparu en rêve.
« Il y a un grand parallèle entre les habitants de ce territoire et le relief », poursuit-elle illustrant ses propos par le travail de Guillaume Ougier de l’atelier Darbroche. Des créations tout en rondeur et en douceur. « Guillaume ne prévoit jamais à l’avance ce qu’il va fabriquer ». C’est le bois qu’il récolte notamment lors de ses errances, qui va lui parler. Sa forme va lui donner l’idée de l’objet à venir.
« Les Vosgiens ont ce désir de perpétuer les traditions tout en les enrichissant de fraicheur, de modernité. Le jardin comestible, très dans l’ère du temps, en est un bel exemple. Tous, à leur manière, ont à cœur de redonner vie à ce territoire. »
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CARTE SENSORIELLE
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Une chose à voir : les vagues bleues, insondables, les falaises noires, raides, tombant dans l’écume.
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Une odeur : celle des embruns.
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Un objet : un morceau de bois gravé par mon bien-aimé, Olivier.
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Une musique : « Water herbs » de Jessica Bachke et/ou le chant des goélands
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Pour vous reconnecter à votre vraie nature :
Rendez-vous sur le site internet de Druidéesse et commandez votre exemplaire. Attention, il se murmure ici-bas, qu’ils partent rapidement.
Extrait du sommaire du numéro 5 qui célèbre l’équinoxe d’automne (#5) :
– Broutes de choux sauvages, salsifis et œufs mollets
– Fondant chocolat, crème de châtaigne et tanaisie
– Une figue dans le poirier
– Parfum d’ambiance des géants d’aiguilles
– Gabrielle et William, au cœur de la forêt bleue
– Nicolas Castano, retour au sauvage
– Conte gravé dans l’écorce des grands résineux
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