Se dépasser pour atteindre des sommets
Gravir le Kilimandjaro, Magali Tenette ne l’avait jamais fait, même si l’accompagnatrice en montagne qu’elle est a déjà affronté d’autres montagnes. Pour ce sommet-là, Magali avait envie d’autres choses. D’une aventure humaine, féminine, pour démontrer qu’au-delà de l’aspect sportif, se lancer le défi d’atteindre le sommet du Kilimandjaro pouvait révéler d’autres choses. Quatre femmes l’ont rejointe dans ce projet ambitieux.
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Signe(s) distinctif d’audace : oser, même si cela parait impossible.
Un chiffre : 5 895 m d’altitude
Un mot : aucun – car « il n’y a pas de mot pour décrire ce que l’on a vécu ».
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Deux mois de préparation
Une vingtaine de participantes ont été pré-sélectionnées en fonction de leur caractère, de leur condition physique et aussi « au feeling ». Sur les 20, quatre ont répondu favorablement à la proposition de Magali. Quatre femmes actives qui ne se connaissaient pas mais qui avaient toutes l’envie de se dépasser et d’oser réaliser un projet insolite, audacieux. « Ce n’est pas quelque chose qu’elles auraient fait toutes seules. Même si l’envie était là… Le fait de les réunir a permis de la rendre concrète. Pour moi, il était important qu’elles disposent toutes d’un fort tempérament car elles allaient devoir puiser dans leurs ressources, se dépasser pour parvenir au sommet. Techniquement le Kilimandjaro n’est pas une montagne compliquée, mais la haute altitude peut rendre son ascension difficile. »
« Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir » Confusius.
Petit à petit, pas après pas… arriver au sommet
Une fois la préparation achevée, les paquetages spécifiques prêts, l’aventure pouvait commencer. « Lors de l’ascension on se retrouve face à soi-même. On ne sait pas comment notre corps va réagir. Toutes sont parties de zéro et se sont découverte avec ce défi. Il y a eu une vraie émulation, une belle cohésion d’équipe. » Chacune est revenue de ce périple un peu différente peut-être mais riche d’une expérience unique : « Il n’y a pas de mot pour décrire ce que l’on a vécu, » témoigne l’une des femmes qui a participé à l’aventure. « Le plus compliqué c’était le froid et la fatigue. Mais quand le soleil se lève, l’énergie revient. Il nous restait à suivre le pas du guide : un pied, une respiration. »
A la question est-ce qu’elle va amener d’autres groupes au Kilimandjaro, Magali ne s’avance pas. Elle confirme que l’envie de repartir est bien présente, mais elle ne souhaite pas systématiser les choses. « Je suis en train de préparer un autre projet, différent, d’envergure moins importante qui demande aussi moins de conviction physique. Ce sera très certainement en Mongolie avec une dimension plus spirituelle.«
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CARTE SENSORIELLE
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Une chose à voir : les champs de glace au sommet et les séneçons géants
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Une odeur : la terre poussiéreuse qui s’accrochait à nos narines
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Un goût : des épices, du lait de coco, des avocats et des pop corn
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Un objet : un sac à dos
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Une musique : le chant des porteurs :
« JAMBO BWANA, JAMBO BWANA…!
HABARI GANI ?
MZURI SANA – WAGENI MWAKARI BISHWA !
KILIMANDJARO !
HAKUNA MATATA !
MTAONA UHURU !
HAKUNA MATATAV! »
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Bravo les filles pour cette belle aventure
Il fait du courage et de la tenacité
Et pour Magali qui a eu cette idee merveilleuse.
J’aurais aimé
Je me suis contentée,l’an passé,vu mon âge avancé 70 ans a faire seulement les balcons des Annapurnas
Bravo
Bonjour
Avec une amie nous avons l’intention de monter les pentes du Kilimandjaro et peut-être le sommet ?Mon amie à 63 ans et moi même 77 bientôt 78 S’il vous plaît sera t’il possible d’avoir des renseignements pour un accompagnement avec mes remerciements
Bonsoir
J’ai transféré votre demande à l’organisatrice qui est justement en train de gravir le sommet avec un groupe. Elle vous répondra à son retour.
Bien à vous
Karine, rédactrice des Les Audacieux.