le "dépouillement" pour retour vers soi - Johanne Utard

— L’unicité : renouer avec soi 

Et si notre quête de sens, du bonheur, passait par un retour à soi ? À qui on est, fondamentalement.
C’est l’invitation que propose Johanne Utard : un appel à nous relier à ce que nous sommes intérieurement dans nos cellules, à notre unicité, en plongeant en nous-mêmes. Et quoi de plus bel endroit que les Vosges, pour y parvenir…

En grandissant, l’enfant, suivant son lieu de naissance, l’éducation qu’on lui donne, les rencontres qu’il fera, va se « construire », être influencé par ce et ceux qui l’entourent, par ce qu’il entend et ce qu’on lui répète. Chacune des expériences de vie qu’il va connaître va, soit être en accord avec ce qu’il est, soit répondre à des conditionnements « je fais cela parce que… »

Dans cette dernière situation, certains vont développer des croyances, d’autres vont choisir une voie professionnelle dictée, reproduire des schémas qui auront des répercussions dans leurs relations amoureuses, familiales, professionnelles…
Résultats : ils vont se perdre en route, oublier leur vraie nature, ce qu’ils sont fondamentalement, voire se dire : « j’ai l’impression de passer à côté de ma vie », « je suis à côté de mes pompes »,… Ces mots ne sont pas anodins et traduisent tous un éloignement de ce que nous sommes à l’intérieur de nous, notre unicité. C’est comme si, en grandissant, nous avions oublié ce que nous étions vraiment. Nous avons la nostalgie de nous-mêmes.

……………………..

Signe(s) distinctif d’audace : avoir le courage d’être soi, de se choisir

Un chiffre : 8

Un mot : responsabilité

……………………..

Johanne Utard, "Osez être soi"

Pour mieux comprendre, Johanne donne l’exemple d’une personne qui aime l’art. La question que cette personne pourrait se poser c’est : est-ce j’aime l’art parce que « ça passe bien en société et parce qu’enfant on m’a expliqué que l’art était un signe de reconnaissance ou alors l’art nourrit quelque chose à l’intérieur de moi ? »

Si la réponse est que cette personne aime l’art pour faire plaisir aux autres, alors elle passe à côté d’elle. Si, en revanche, l’art est pour elle nécessaire car cela lui procure de la joie personnelle, alors, cette pratique est bien reliée à ce qu’elle est, intérieurement.

“Regardez en vous-même et vous trouverez toutes les réponses que vous cherchez”.

Renouer avec son essence
pour ne plus passer à côté de sa vie

En questionnant nos attitudes, notre rapport à l’autre, aux situations, en s’écoutant, en se demandant pourquoi on aime telle ou telle chose, pour satisfaire quoi, ou qui, bref, « en soulevant le tapis », comme l’illustre Johanne, on déconstruit progressivement chaque élément.
Ce travail de « dépouillement » est une invitation à plonger en soi, à se regarder en miroir pour observer avec attention et tendresse ce qu’il se passe, pour, à la fin, supprimer ce que « l’on croit être » et ne garder que le vrai : « ce que l’on est », notre unicité.

Cette unicité est la colonne vertébrale de chaque individu. Si tous les humains fonctionnent de la même manière, intérieurement, nous portons tous un regard différent sur le monde qui nous entoure.

Comme l’art fait partie de l’expression de l’unicité dans l’exemple précédent, pour Johanne chacun a sa propre « partition de musique ». La sienne, c’est justement d’aider les autres à trouver la leur. Parce qu’elle-même en a fait l’expérience et qu’elle est en joie de la transmettre à son tour.

Un cheminement personnel

Après un passage dans le commerce international dans différentes structures en tant que conseillère emploi et formation, Johanne a découvert la naturopathie, puis le jeûne et le coaching qu’elle a pratiqué pendant plusieurs années. Au fur et à mesure de son cheminement personnel, des rencontres qu’elle a faites, ses accompagnements ont évolué, nourrissant sa pratique. Actuellement thérapeute et coach, elle propose des séances de « dépouillement » individuel ou collectif, comme la retraite qu’elle organise en avril, dans les Vosges, sa terre natale.

Le dépouillement « ce n’est pas du développement personnel parce qu’il n’y a rien à développer, on est déjà assez, on est nous » explique-t-elle. Ce qui est incroyable, « c’est qu’une fois que le travail de dépouillement commence, le monde extérieur se transforme lui aussi ».
Pourtant il ne change pas. C’est simplement le regard que l’on porte sur lui qui a évolué. « Le plus surprenant, poursuit la jeune femme, ce sont les répercussions que ce travail a sur notre corps : on est en santé ! ».

Cette expérience du « retour au centre », elle le partage depuis plusieurs années. Et les résultats auprès des personnes qu’elle accompagne sont tels qu’elle a eu envie de prolonger l’expérience lors d’une retraite, en groupe. « La puissance et l’énergie du groupe vont multiplier d’autant les apprentissages. Comme autant de miroirs sur lesquels se refléter. »

Une semaine au cœur de la nature
pour retrouver sa nature

Pendant des séjours d’une semaine, Johanne va accompagner un groupe à la découverte d’eux-mêmes de différentes manières et de manière unique. Alimentation, écriture, partage, balade, silence,… chacun à son propre rythme, va être invité à se regarder, à écouter son corps, ses émotions.

Cette retraite « c’était une évidence qu’elle se déroule dans les Vosges. Avant tout parce que je me choisis moi, sourit-elle. Et ce lieu, situé en pleine nature se prête bien à l’introspection. À son contact, on revient à notre nature véritable. »

À travers différents ateliers, pendant les temps de repas, seul ou en groupe, chaque participant va donc être invité à « retirer le masque qu’il porte pour faire « bonne figure », à déconstruire tout ce qui n’est pas utile, à lever tous les voiles afin de voir clairement son véritable chemin. Et découvrir ce que Johanne a elle-même expérimenté par ce processus dit de « dépouillement » : la paix intérieure.

Pour en savoir plus : Retraite dans les Vosges.

retraite dans les Vosges
retraite dans les Vosges

Crédit photos : Mélanie Mélot, Sabrina Soave et Arthur Grosjean.

retraite dans les Vosges
retraite dans les Vosges, les repas
Johanne Utard

……………………..

CARTE SENSORIELLE

  • Une chose à voir : l’intérieur, son intérieur ;
  • Une odeur : les sapins vosgiens ! ;
  • Un objet : une porte (vers Soi);
  • La musique : la « symphonie des âmes » ;
  • Un mouvement : la verticalité.

Pour en savoir plus

Pour plus d’informations sur la retraite dans les Vosges proposée par Johanne, suivez le lien.
Retrouvez Johanne sur son site : https://naturalistic.fr/