Rallye aïcha des gazelles 2019 : Les Elles Gaz’ se lancent un défi féminin et solidaire

– Article mis à jour le 31 août 2020 – En 2020 Caroline fêtera ses 40 ans. Un âge symbolique comme une étape à franchir pour cette maman de deux enfants. Pour le célébrer, elle s’était lancée le défi de participer, en mars, au Rallye Aïcha des Gazelles avec son amie Gilliane. D’un défi personnel, le projet est devenu, ambassadeur. Pour le Don du Sang, dont Caroline et Gilliane sont « ambassadonneuses » et pour les Vosges et la Lorraine, leur territoire de vie.Mais la crise sanitaire due à l’épidémie du Covid 19 étant passé par là, c’est désormais en mars 2021 qu’elles partiront pour le Maroc. A l’origine il s’agit d’une envie de franchir le cap de la quarantaine en participant à un projet un peu fou : un rallye 100% féminin, sans GPS. Et puis au fil des mois, il se mue en aventure humaine. « Il est vrai que c’est d’abord un défi personnel. Un projet qui a mûri, explique Caroline Naudin, pilote de l’équipage 100% lorrain qui participera du 12 au 27 mars 2021 à la 30e édition du Rallye Aïcha des Gazelles (dates mises à jour). « Au départ je voulais partir 15 jours au Canada, seule, mais j’ai trouvé, dans ce rallye, ce que je cherchais : concilier l’envie de profiter de ces 15 jours sans GPS, sans repère, pour arrêter ce « TGV de la vie » dans lequel nous montons chaque jour et réaliser un projet plus ambitieux alliant le dépassement de soi, l’humanité, la solidarité et le partage. » C’est ainsi que Caroline propose à son amie Gilliane Riouffrait de prendre place à ses côtés. « Nous nous connaissons depuis plus de vingt ans et nous sommes très complémentaires. Gilliane est compétitrice alors que je suis plus aventurière » sourit Caroline. Toutes deux approchent la quarantaine, sont mariées, mères de deux enfants et « ambassadonneurs » pour le Don du sang et de plasma. En participant au Rallye Aïcha des Gazelles elles souhaitent faire bénéficier au Don du sang de son rayonnement médiatique. Tout comme au département des Vosges, notamment à ses filières d’excellence dont « la très dynamique filière textile. C’est important pour nous, d’autant que les entreprises et les personnes qui nous soutiennent sont vosgiennes ». « C’est la possibilité de réaliser un projet qui rend la vie intéressante » – L’Alchimiste. Promouvoir le challenge féminin Ces partenaires, Caroline et Gilliane y tiennent. Sans eux pas de rallye. Même s’il leur en manque encore (il est toujours possible de les soutenir en cliquant ici), les deux coéquipières se préparent d’ores et déjà activement, physiquement et mentalement.« Nous travaillons sur le projet depuis un an afin de rechercher des sponsors et boucler le budget mais aussi pour nous préparer. Nous sommes sportives toutes les deux, mais pour autant, sur place, nous savons que nous devrons nous dépasser, aller au-delà de nos limites. C’est le principe de ce rallye hors piste 100% féminin, » explique Caroline. D’ailleurs cette capacité à se surpasser fait partie de notre quotidien, à nous les femmes, que cela soit au niveau personnel ou professionnel. » La jeune femme avoue avoir été séduite par l’histoire du Rallye Aïcha des Gazelles. « La condition de la femme au Maroc a énormément évolué grâce à Mohamed VI et le rallye a fait avancer les choses. En montrant qu’elles étaient capables de participer à ce genre d’épreuve, les femmes ont fait bouger les codes. » Un défi pour gagner en confiance Au fur et à mesure que les mois avancent, l’euphorie du départ se fait de plus en plus sentir. Mais toutes deux gardent les pieds sur terre (et la tête dans les étoiles). Après 30 années d’ancienneté le rallye a créé autour de lui une communauté d’anciennes pilotes qui échangent régulièrement entre elles et avec les nouveaux équipages. « Si nous réussissons à offrir au Don du sang la visibilité que cette cause mérite nous serons satisfaites. Et puis, bien sûr nous espérons ressortir de cette expérience plus riches, différentes et confiantes afin d’aborder la quarantaine épanouie. Toutes les anciennes participantes disent qu’il y a un avant et un après et que l’adage « il n’y a pas de problème, que des solutions est vrai » » confie Caroline. Une réalité à laquelle devra faire face l’équipage lorrain, une fois dans le désert. CARTE SENSORIELLE Caroline et Gilliane remercient l’ensemble de leurs partenaires (et ceux qui les rejoindront) : Proman – Freeman T Porter – GQF88. – CS Courtage – O2 Epinal – BMW Car avenue – Eurocarrelages – UP textile – Sac Citoyen – Vittel Events – Livio – Tchizz Voyages – Fibre Verte – Roc Eclerc – Rotary – Dynabuy – Lefevre Lorraine ainsi que Centurial Sécurité.
Ascension du Kilimandjaro : se dépasser pour atteindre des sommets

Gravir le Kilimandjaro, Magali Tenette ne l’avait jamais fait, même si l’accompagnatrice en montagne qu’elle est a déjà affronté d’autres montagnes. Pour ce sommet-là, Magali avait envie d’autres choses. D’une aventure humaine, féminine, pour démontrer qu’au-delà de l’aspect sportif, se lancer le défi d’atteindre le sommet du Kilimandjaro pouvait révéler d’autres choses. Quatre femmes l’ont rejointe dans ce projet ambitieux. « Ce projet est d’abord partie d’une envie. Celle de relever un défi avec un public féminin. Un challenge sportif réalisable, non compétitif, juste dans l’objectif de se dépasser« , explique Magali Tenette. L’occasion peut-être aussi de démontrer aux quatre femmes qui l’ont accompagnée qu’avec de la préparation, de la ténacité et de l’envie, tout est possible. Car Magali n’est pas seulement psychologue libérale et coach en développement personnel, elle est aussi triathlète et accompagnatrice en montagne. Trois domaines qui se complètent, se nourrissent les uns des autres et qui lui ont permis de concrétiser cette aventure 100% féminine en octobre dernier. « Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir. » – Confusius. Deux mois de préparation Une vingtaine de participantes ont été pré-sélectionnées en fonction de leur caractère, de leur condition physique et aussi « au feeling ». Sur les 20, quatre ont répondu favorablement à la proposition de Magali. Quatre femmes actives qui ne se connaissaient pas mais qui avaient toutes l’envie de se dépasser et d’oser réaliser un projet insolite, audacieux. « Ce n’est pas quelque chose qu’elles auraient fait toutes seules. Même si l’envie était là… Le fait de les réunir a permis de la rendre concrète. Pour moi, il était important qu’elles disposent toutes d’un fort tempérament car elles allaient devoir puiser dans leurs ressources, se dépasser pour parvenir au sommet. Techniquement le Kilimandjaro n’est pas une montagne compliquée, mais la haute altitude peut rendre son ascension difficile. » Pendant deux mois le groupe s’est préparé et entrainé sur le massif vosgien pour se donner toutes les chances de réussite. A raison de trois entrainements par semaine, les filles ont enchainé les courses à pied le lundi, les randos trail le mardi et pédestre le dimanche. Pour fédérer le groupe, des épreuves collectives ont été imaginées comme la participation à l’Infernal trail de St-Nabord (les 30 km) et une course alpine dans la vallée blanche à Chamonix notamment pour se tester en altitude. Un bilan en hypoxie a aussi été réalisé en vue de la prescription éventuelle d’un traitement préventif, car en altitude personne ne peut prévoir qu’elle sera la réaction du corps. Petit à petit, pas après pas… arriver au sommet Une fois la préparation achevée, les paquetages spécifiques prêts, l’aventure pouvait commencer. « Lors de l’ascension on se retrouve face à soi-même. On ne sait pas comment notre corps va réagir. Toutes sont parties de zéro et se sont découverte avec ce défi. Il y a eu une vraie émulation, une belle cohésion d’équipe. » Chacune est revenue de ce périple un peu différente peut-être mais riche d’une expérience unique : « Il n’y a pas de mot pour décrire ce que l’on a vécu, » témoigne l’une des femmes qui a participé à l’aventure. « Le plus compliqué c’était le froid et la fatigue. Mais quand le soleil se lève, l’énergie revient. Il nous restait à suivre le pas du guide : un pied, une respiration. » A la question est-ce qu’elle va amener d’autres groupes au Kilimandjaro, Magali ne s’avance pas. Elle confirme que l’envie de repartir est bien présente, mais elle ne souhaite pas systématiser les choses. « Je suis en train de préparer un autre projet, différent, d’envergure moins importante qui demande aussi moins de conviction physique. Ce sera très certainement en Mongolie avec une dimension plus spirituelle.« CARTE SENSORIELLE
La poésie pour expression

A 33 ans Raphaël Tassin signe avec « Temps Présent » son 5e recueil de poésies. Un ouvrage plus abouti, ouvert vers les autres, vers l’extérieur. De l’introspection à la recherche de soi, de sa vérité, il passe dans cet ouvrage, au dialogue, au partage de ce temps qu’il convient de vivre en pleine conscience. « La poésie est pour moi un moyen efficace pour dire beaucoup de choses en peu de mots. De manière implicite souvent mais aussi explicite » confie Raphaël Tassin. « L’idée de ce recueil est parti d’une citation de Desnos : « …si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore Qui nous prouvera qu’enfin nous vivons au présent ». Une phrase totem qui guide l’auteur depuis plusieurs années. L’insomniaque chronique qu’il est y lit un chemin à suivre, une réponse vers sa quête de vérité. Comme une évidence elle est revenue à lui pour ce recueil qui regroupe plusieurs textes datant pour certains de près de 2 ans. Tous abordent ces mêmes thématiques : notre rapport au temps et ce moment unique entre la fin de la nuit et le lever du jour. Néanmoins, contrairement à ses précédents livres, Raphaël y a choisi d’intégrer des illustrations, en résonances à ses mots. « Etre poète n’est pas une ambition que j’ai, c’est ma manière à moi d’être seul. » – Fernando Pessoa Assez rapidement je me suis rendu compte qu’il manquait quelque chose. Seuls, mes textes semblaient en déséquilibre. J’avais besoin de confronter mes poèmes à d’autres regards. J’ai donc demandé à d’anciens étudiants avec qui j’avais gardé contact s’ils avaient envie, et s’ils pouvaient, illustrer mes textes ». Tous ont reçu l’intégralité de l’ouvrage et chacun a choisi le ou les morceau(x) à illustrer. « Je leur ai donné carte blanche et le résultat est aussi surprenant que superbe. Il a un équilibre idéal entre chaque élément. Les photos, les aquarelles servent les textes autant que les mots éclairent les illustrations ». L’ensemble fait sens apportant un éclairage certain au lecteur. Des poèmes pour s’exprimer L’idée de la préface va dans le même sens. « Je voulais expliquer pourquoi je faisais ça, pourquoi j’utilisais la poésie pour m’exprimer. Je souhaitais aussi sortir de l’égotisme de l’écriture pour faire quelque chose de plus grand« . L’écriture et la poésie sont venues à Raphaël très jeune, comme l’envie de publier ses écrits. Son premier recueil sorti alors qu’il n’avait que 20 ans (?) abordait déjà cette question de la recherche d’identité. Des textes sombres, douloureux, parfois difficiles à lire tant l’émotion y était forte. Dans ce 5e ouvrage, la douleur est moins présente, reste seulement une douce mélancolie. Celle que l’on ressent parfois lorsque l’on est seul.e face à soi-même. « Je suis insomniaque j’écris donc beaucoup la nuit, notamment lorsque le jour se lève. C’est un moment de complète liberté dans lequel on est confronté à soi-même« . Cette aube, très présente dans « Temps Présent » nous projette dans l’immédiateté et la sincérité de l’écriture. Ecrire, c’est être seul au milieu de tous « J’ai choisi depuis longtemps de faire de l’écriture le plus grand chantier de ma vie (…) l’instrument de mon humanité » détaille Raphaël Tassin dans la préface de son livre. Un outil plus exactement, qui lui permet de continuer à être parmi ses contemporains, « seul au milieu de tous« ; présent à lui-même dans sa quête de vérité. Une réflexion personnelle de plusieurs années qu’il a choisi cette fois-ci de partager avec d’autres artistes et avec ses lecteurs à travers cet ouvrage sensible. CARTE SENSORIELLE Pour aller plus loin : Historien de l’Art, Raphaël Tassin est enseignant à Paris EPHE. Sa prochaine publication est prévue en fin d’année 2019. Ce sera une version remaniée de sa thèse sur l’architecte Giovan Betto. _______________Textes de Raphaël TASSIN, illustrés par Philémon ADAM ; Florian GRÜNAUER ; Lily BINEAU ; Bérénice MANSUY.
L’art en campagne – Ouvrir et mobiliser les lieux historiques autrement

Rendre accessible l’art contemporain en milieu rural, c’est l’objectif que s’est fixé Jeanne Mentrel. La jeune étudiante à l’école des Beaux Arts de Nancy, originaire du village de Champ-le-Duc, propose depuis 2018, une exposition au sein de l’église romane du village. Alliant ainsi son amour du territoire et sa passion pour l’art. « Cela m’a fendu le cœur de partir faire mes études supérieures en ville. J’aime ma vie à Nancy, le fait de pouvoir aller au cinéma ou de courir les expositions quand je veux, mais la quiétude de mon village, son environnement me manquaient ». La différence entre l’offre culturelle en milieu urbain et en milieu rural la saisit. « A Champ-le-Duc il n’y avait pas grand chose, notamment dans le domaine de l’art contemporain. J’ai voulu apporter mon « caillou à l’édifice » en créant ici, dans mon village, un lieu de sensibilisation dédié à cet art », sourit la jeune femme. Avec pour base, l’église romane, classée aux monuments historiques, la première installation prend la forme d’un appel à projet lancé via les réseaux sociaux. La suivante, nommée à juste titre « carte blanche » était ouverte en priorité aux étudiants de 1er année. Volontairement énoncée sans thème donc, l’expo 2019 a laissé une grande liberté aux jeunes artistes, autant dans le choix de l’œuvre à présenter, dans la manière de l’exposer que dans le thème à explorer. « Ce projet était non seulement utile pour leurs études, mais aussi pour leur avenir en tant qu’artiste ». « Le public d’ici porte un regard extrêmement pur sur ce qui lui est présenté.« Concilier projet artistique et lieu patrimonial Photographies, peintures, vidéo, sculptures… ont ainsi trouvé place dans l’église de Champ-le-Duc le week-end du 15 août. Et étrangement même si aucun thème n’a été défini, un fil conducteur liait chaque œuvre entre elles. Les corps, les visages, l’humanité se dessinaient, se dévoilaient, se lisaient à travers l’interprétation des jeunes artistes. Pourtant « l’absence de thème n’a pas facilité la mise en résonances des différentes œuvres » avoue Jeanne. D’autant qu’il a fallu s’adapter au lieu et à ses contraintes. Certaines réalisations avaient besoin de plus d’espace pour être lisibles, notamment les vidéos. C’est donc en face, dans le bâtiment situé devant l’édifice religieux que se poursuivait l’exposition. « C’est une chance d’avoir pu bénéficier de cette salle supplémentaire, même si la base de l’exposition reste et restera l’église, car c’est un lieu unique ». Riche d’un patrimoine historique remarquable, l’édifice religieux dispose en effet de plusieurs particularités que l’on découvre autrement, lors des événements qui s’y déroulent. Que cela soit des concerts, comme en proposent chaque année l’association La Dame de Champ, ou des expositions, comme celle installée par Jeanne Mentrel. Les artistes en médiation « J’ai mis un point d’honneur à ce que chaque jour, un des participants soit présent pour accueillir les visiteurs, mais aussi pour apporter les explications nécessaires à la compréhension du projet et des œuvres présentées ». Le pari était que le public vienne, quelles que soient les réactions. « Ici les gens ont peu voire aucune connaissance de ce milieu. Ils apportent donc un regard extrêmement pur sur ce qui est présenté. Et c’est génial » observe Jeanne. Pouvoir échanger avec les auteurs de chaque œuvre est primordial pour comprendre leurs démarches et leurs intentions.Sans forcément s’étaler sur le sujet, elle confie que son projet n’a pas toujours soulevé l’enthousiasme général. Il est vrai que l’art, l’art contemporain en particulier, effraie autant qu’il ne surprend et émeut. L’amener dans un secteur peu enclin à son épanouissement est un défi que la jeune femme a toutefois relevé et qu’elle poursuivra les années prochaines. Avec cette fois-ci un thème défini au préalable et toujours dans ce lieu incroyable qu’est l’église romane de Champ-le-Duc. CARTE SENSORIELLE
Accroitre son chiffre d’affaire grâce à la vente humaniste

Le plus compliqué pour un entrepreneur, tout compétent qu’il soit dans son domaine, c’est de vendre ses prestations et services. Pourtant un homme, en la personne de Michel Barbe, le confirme : « n’importe qui sait vendre, à partir du moment où il le fait par passion, dans une volonté sincère d’aider son client en l’écoutant vraiment, pour comprendre ses préoccupations, et ses désirs ». Ce concept porte un nom : la vente humaniste. Née au Canada, la vente humaniste consiste à « partir de soi pour vendre ». C’est mettre les valeurs humaines au dessus de toutes les autres valeurs. C’est aussi un ensemble d’outils de vente et de développement personnel qui passent par une meilleure connaissance de soi, de son niveau d’expertise et des objectifs que l’on souhaite atteindre.« Un bon vendeur a des qualité humaines avant d’avoir des qualités techniques » se targue de dire Michel Barbe lors de ses conférences ou formations sur cette thématique. Si l’entrepreneur qu’il est aujourd’hui en connait autant sur le sujet c’est qu’il a été pendant de nombreuses années responsable commercial puis coach d’affaires pour de grandes entreprises. Un poste à responsabilités qu’il a un jour décidé de quitter pour trouver l’élément essentiel qui manquait à son épanouissement personnel : le sens. « La vente est un besoin vital pour l’entreprise mais il n’est pas le seul objectif de l’entrepreneur.« L’alchimie unique du coach et du commercial Michel s’installe plus encore dans l’Est, en Alsace d’abord puis dans un petit village des Vosges. Là, il se ressource, parcours son chemin de Compostelle au sens propre comme au figuré. Et puis il diversifie ses rencontres, passe les certifications de coaching et crée sa société « Faire et sens ». Son objectif : coacher les entrepreneurs pour qu’ils gagnent confiance en eux, fort de sa propre quête de sens. Mais le naturel revient vite. Tout en coachant ses clients, il distille ses conseils pour qu’ils amélioreront leurs performances, qu’ils accroissent leur chiffre d’affaires. « Ce sont mes clients qui m’ont amené à partager mes connaissances des processus commerciaux. Car les patrons de TPE notamment, sont des passionnés qui ont réalisé leur rêve en créant leur société mais qui ont besoin de vendre pour la faire vivre. Hors ils ont peur de la vente agressive et ne veulent pas être catalogués comme des commerciaux ».En associant son expertise de coach à son expérience de commercial, Michel Barbe a créé « une alchimie unique » dont il aime faire profiter ses clients pour leur propre développement. « La vente et l’humain ne sont pas opposés dans du « OU » mais pouvaient réellement s’associer dans du « ET ». « Connaître, aimer, inspirer confiance » Le principe de la vente humaniste est donc en fait assez simple. C’est revenir aux fondamentaux, en s’interrogeant d’abord sur soi, les rêves que l’on a, les objectifs poursuivis à plus ou moins long terme (est-ce plus de clients et/ou plus de temps pour soi et ses proches), réfléchir aussi à pourquoi l’on fait ce que l’on fait, etc.Ensuite, il faut s’intéresser à l’autre, son client, pour comprendre ce qu’il cherche. Déterminer enfin le niveau d’expertise que l’on possède et qui permettra d’aider ce client. Le tout sans chercher à convaincre. « Un bon vendeur court après un client qui court après un expert » sourit Michel Barbe qui conclut en ces termes « la croissance passe par trois phases : En d’autres termes : se faire connaître et aimer en établissant un haut niveau de confiance. C’est ça la vente humaniste. CARTE SENSORIELLE Pour suivre Michel Barbe : Faire & sens.
Des écoliers à l’Elysée

En mars dernier, les CM2 et CM1 du SRPI de Lépanges-Deycimont-Prey se sont rendus à Paris pour visiter, entre autres, l’Elysée. Un voyage inattendu, résultant d’une lettre adressée quelques mois plus tôt, au secrétariat de la Présidence de la République, par le président de l’Apele, l’Association des Parents d’élèves de Lépanges. Lorsqu’il prend la présidence de l’association des parents d’élèves de Lépanges, Reynald Honoré avait ce souhait largement partagé par les membres du bureau de l’association : faire en sorte qu’au moins une fois dans leur scolarité, les primaires, notamment les élèves de CM1-CM2 dont l’âge est plus adapté, participent à une « belle sortie ». Par ce qualificatif, le président imagine une grande sortie, du genre « exceptionnelle ». Une de celles dont les enfants gardent un souvenir impérissable pendant plusieurs années : « dés la rentrée scolaire, nous avons envisagé d’organiser une sortie de 2 jours à Paris avec une nuitée. » Pour concrétiser ce projet et le financer, les membres du bureau de l’Apele concoctent un programme d’animations dans l’objectif donc, de récolter de l’argent. Malheureusement ce projet de voyage tombe vite à l’eau en raison de l’attentat survenu à Strasbourg en décembre, soit quelques mois après. « A la suite de ces événements dramatiques, l’Académie nous a adressé un courrier nous informant que toutes les sorties scolaires étaient de fait annulées hormis celles qui se déroulaient dans des endroits sécurisés… » La virée à la Capitale tombait alors à l’eau. Les derniers mots de l’Académie résonnent pourtant en écho dans la tête du président de l’association qui se demande alors : « quel est l’endroit en France qui est le plus sécurisé ?… » « Vous qui recevez les grands de ce monde, seriez-vous d’accord pour recevoir les petits ? » Des Vosges à l’Elysée Presque sur un coup de tête Reynald sort stylo et papier, et écrit ces quelques mots : « vous qui recevez les grands de ce monde, seriez-vous d’accord pour recevoir les petits ? ». La missive est envoyée en décembre, sans trop se faire illusion sur la suite qui lui sera donnée. Les fêtes passent, l’association travaille en lien avec les enseignantes sur un autre projet de sortie, dans les Vosges cette fois-ci, avec rando et nuit au refuge. Puis en février une lettre à l’entête de la Présidence de la République arrive dans la boîte aux lettres du Lépangeois : « Ma première réflexion fut de dire : « sympa ils répondent. Ils sont corrects. » La réponse est plus surprenante que cela d’autant qu’il est même question que, si son agenda le permet, M. Macron recevrait les enfants. C’est écrit noir sur blanc : les écoliers sont invités à visiter le Palais de l’Élysée et à rencontrer, s’il est disponible, le Président de la République. « Pas forcément pour voir le Président en vrai » « C’est une chance ! »… « C’est incroyable… une chose que l’on ne vit qu’une fois »… « Tout le monde n’a pas la chance d’aller à l’Elysée… » A l’annonce de la nouvelle, comme leurs enseignantes quelques heures plus tôt, Violette, Axel et leurs camarades de classe n’en reviennent pas. Plusieurs lectures et relectures du courrier sont nécessaires pour qu’ils y croient vraiment. « J’ai cru que c’était un rêve… » avoue même Laura. Le programme initial de séjour se voit chambouler, pour le plus grand plaisir de tous. Voyage en TGV -une première pour la plupart-, visite du Musée d’histoire naturelle et des principaux monuments, le périple parisien des écoliers se (re)dessine suivant la mouvance de l’agenda de l’Elysée. Enfin, c’est sous les couleurs de « Je vois la vie en Vosges » qu’ils franchissent la cour d’honneur, un lundi après-midi. Les enfants n’ont pas eu la chance de voir Emmanuel Macron, pris par ailleurs, mais ce n’est pas ce qu’ils retiennent de leur journée à la Capitale. Bien sûr, ils auraient aimé lui offrir les cadeaux qu’ils avaient ramenés et l’interviewer pour la web-radio qu’ils tiennent, mais ce n’est pas l’essentiel. Beaucoup sont allés à Paris pour la première fois, ont vu la Tour Eiffel « en vrai », pris le TGV, mais tous garderont surtout de ce voyage le souvenir de l’avoir effectué « tous ensemble ». Liens (très) utiles : Pour écouter les souvenirs des enfants et l’ensemble de leurs émissions, jetez un œil sur leur web radio : https://lewebpedagogique.com/lepanges/.En raison de son caractère innovant, le projet « web radio » a reçu le « prix académique des projets innovants », le 12 juin 2019 à l’Académie Nancy-Metz. Il s’agit de la seule école primaire et vosgienne qui reçoit ce prix.
Face Vosges, acteur de l’attractivité économique

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L’écologie à portée de tous : La sobriété heureuse selon Flora Hebrige

Si vous avez toujours pensé que vous tout seul dans votre coin vous ne pouviez pas énormément agir pour prendre soin de la planète, courez écouter et lire Flora Hebrige. En plus de distiller ses (bons) conseils sur sa chaîne YouTube et dans son livre, tous deux appelés « écolo-thérapie », la jeune femme dédramatise réellement le geste « éco-citoyen ». Et ça fait du bien ! « Je ne suis pas une écolo, j’aime mon confort de vie et voyager. Nous vivons de toutes façons dans une société où il est impossible d’être vraiment écolo. Mis à part être extrémiste… » Flora Hebrige est sans langue de bois. Elle dit les choses vraiment et simplement. Des mots qui déculpabilisent toute démarche écologique.« Pour moi cela a duré 10 ans. 10 années de progression lors desquelles j’ai d’abord mené une réflexion sur ma vision des choses, réfléchi à quels étaient mes besoins, mes croyances ». Flora s’interroge alors beaucoup notamment sur l’odeur du « propre », sur les raisons qui font que l’on part admirer les couchers de soleil à l’ouest alors que l’on peut aussi assister à de magnifiques levers de soleil chez nous, à l’est… « Au début je voulais surtout faire des économies financières, que cela soit bénéfique pour ma santé (en regard à la composition de certains produits d’hygiène corporelle) et aussi d’arrêter de me faire avoir. » Flora change alors de direction et de point de vue. Fini le papier essuie-tout utilisé à tout va. Vives les éponges, chiffons et autres serviettes en tissu. Pour laver sa vaisselle, nettoyer son intérieur, soigner sa peau, la jeune femme a testé de nombreuses recettes avant de laisser tomber définitivement ces produits dont la composition est parfois « douteuse ». Jusqu’à, finalement, abandonner totalement l’eau de javel. Une gageur pour celle qui souffrant d’hypocondrie, usait et abusait de son pouvoir de neutralisation sur les microbes. « Aujourd’hui je n’en ai plus peur ! » confirme-t-elle avec un bonheur plus que visible. C’est cette expérience, ses découvertes et déconvenues que la jeune femme a choisies de partager. D’abord en comité restreint, à ses copines, puis avec les copines de ses copines et plus récemment lors de conférences tout public et sur internet où elle s’amuse à concevoir des tutos-vidéos qu’elle publie sur sa chaîne Youtube. « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». – Gandhi La fable du colibri « Témoigner de mon expérience permet aux gens de se rendre compte que c’est possible d’adopter une démarche écologique, sans que cela soit une contrainte ou que cela demande un effort considérable ». Et d’ajouter que même si elle prend l’avion pour parcourir le monde, elle achète des produits exclusivement locaux. « J’entends souvent : que les industriels commencent ! Mais si tout le monde (les six milliards d’êtres humains) s’y mettait, achetait local, cela changerait pas mal de choses. » Comme le colibri qui veut éteindre un gigantesque feu de forêt en transportant de l’eau dans son minuscule bec, Flora Hebrige fait sa part au quotidien, quand elle peut, atteignant la sobriété heureuse, celle que décrit si justement Pierre Rabhi. « Faire sa part c’est agir. Ce n’est pas la planète que nous cherchons à sauver mais bien nous-même ». Des conseils naturels rassemblés dans un ouvrage Cette philosophie de vie, Flora l’a rassemblée dans un ouvrage simplement appelé : « Ecolo-thérapie ». Un livre à mi-chemin entre guide de développement personnel, recueil de recettes DIY (Do It Yourself pour « faire soi-même »), témoignage et questions/réponses. « Je voulais un ouvrage que l’on feuillette comme un magazine, dans lequel on se replonge pour ne pas se décourager. »Des conseils à retrouver sur sa chaîne YouTube également intitulée « écolo-thérapie ». Et en bonus vous y retrouverez ses chats animés. CARTE SENSORIELLE Pour découvrir l’univers de Flora : Une seule adresse…
Portraits croisés de créateurs audacieux
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La petite galerie de Granges-sur-Vologne : quand l’art relie l’humain

Ouvrir une galerie d’art contemporain dans une commune rurale, c’est ambitieux pour le galeriste, comme pour les artistes qui y exposent. Pour autant celle de Granges-sur-Vologne fait partie de ces lieux qui ont un calendrier d’expos bien rempli. La raison ? La qualité de l’endroit et l’exigence artistique de l’association qui le gère, mais aussi l’humanité du projet qui relie l’ensemble. Située entre Gérardmer et Saint-Dié-des-Vosges, Granges-sur-Vologne appartient à ces communes rurales post-industrielles, qui plus est, située dans une vallée connotée par une vieille actualité qui lui colle à la peau. Y trouver une galerie d’art contemporain est donc assez anecdotique voire surprenant. C’est pourtant le pari que s’est lancé Francine Page en créant il y a 4 ans, « la petite galerie », un lieu dédié à l’art contemporain. « C’est arrivé tout seul. J’avais cette maison qui appartenait à mes parents et même si je n’habite plus ici, je ne voulais pas laisser ce lieu sans vie. Je suis très attachée à ce village, autant qu’à cette maison ; il était important pour moi de les faire vivre. J’ai donc imaginé y créer un lieu où les habitants pourraient s’y retrouver ».. « La ruralité impose l’exigence dans la mise en scène et le choix des artistes » Des expositions finement sélectionnées « La petite galerie » ouvre ses portes en 2014. Ici se tiennent 7 à 8 expositions par an d’une durée d’une dizaine de jours. Des expositions sélectionnées selon leur qualité et qui varient dans la proposition artistique et le médium utilisé. « Les artistes qui exposent sont choisis par un comité de sélection pour leur démarche artistique et singulière » confie Francine. Pourquoi ? « Parce que la ruralité impose l’exigence ». C’est la raison pour laquelle tout est réfléchi pour valoriser les œuvres exposées. L’installation des tableaux, des sculptures, des photos, leur agencement, ne sont jamais le fruit d’un hasard, mais bien d’une réflexion, d’une mise en place, d’ajustements et de lumière. Les artistes ne s’y trompent pas, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à désirer accrocher leurs œuvres dans ce lieu. Il faut dire qu’au cœur se niche un projet d’une plus grande ampleur, qui est lui humanitaire. « Médic’art » facilite l’accès aux soins L’association qui gère la galerie, « Médic’art » est une association de loi 1901 dont la vocation est de déceler les problèmes cardiaques dans la province de Tata, au sud du Maroc. « C’est une province assez éloignée des grandes villes où les habitants souffrant de problèmes cardiaques ou d’hypertension ne peuvent pas facilement se soigner » explique Francine Page. Avec son mari cardiologue, elle créée « Médic’art » fin 2012. Chaque année une délégation part à Tata deux fois 10 jours pour proposer des consultations. « Mais nous ne voulions pas seulement déceler les problèmes cardiaques, nous voulions faire plus, soigner ces personnes ». Grâce à « La petite galerie » et aux artistes qui y exposent cela devient possible. Ces derniers s’acquittent des droits d’adhésion à l’association (20 €) et de la location de la galerie (10 € par jour).L’association peut alors financer les frais d’hospitalisation des patients et de prise en charge des bénévoles lors de leur voyage. CARTE SENSORIELLE Pour soutenir le projet : https://www.facebook.com/lapetitegalerie88/